Le 22 juin 2018, en réaction aux massacres faits par l’armée israélienne en Palestine, le Conseil municipal de Loubaut avait délibéré pour demander au Président de la République de renvoyer les représentants d’Israël.
Le Chef de Cabinet du Président de la République avait répondu à ce courrier en rappelant la longue amitié entre la France et Israël et le fait que l’exclusion n’est pas une solution.
Vous trouverez ci-dessous les deux documents.
Au vu de l’actualité de ces derniers mois, le Conseil municipal a refait le 8 mars 2024 la même demande, pratiquement à l’identique. MAIS, cette fois-ci, la Préfecture a estimé qu’il fallait la retirer. Il semble que l’expression de solidarité avec les victimes, qu’elles soient palestiniennes ou israéliennes, n’entraîne pas les mêmes remarques qu’en 2018.
Le Conseil municipal a donc retiré la délibération qui semblait litigieuse à la Préfecture et en a repris une nouvelle le 8 avril 2024, rappelant non seulement l’histoire de ce territoire depuis la fin du XIXème siècle, mais aussi une longue série des résolutions de l’Organisation des Nations Unies (ONU), résolutions jamais suivies par les gouvernements israéliens.
Ces massacres, commis aussi bien par des Palestiniens que par l’armée israélienne touchent profondément les Loubautois et la majorité des citoyens : d’où cette nouvelle demande au Président Macron.
En résumé :
Le Conseil municipal de Loubaut, réuni le 8 avril 2024 demande à l’État français :
• d’exiger un cessez-le-feu réel et immédiat dans la Bande de Gaza, un accès sans restriction des zones sinistrées aux organisations humanitaires afin de venir en aide aux civils,
• d’exiger le respect par l’État d’Israël des mesures conservatoires arrêtées par la Cour Internationale de Justice le 26 janvier 2024 ;
• d’agir pour la libération sans délais des otages ;
• de réaffirmer le respect du droit international et des résolutions des Nations Unies en faveur du peuple palestinien ;
• de reconnaître l’État de Palestine.
• de montrer que la République Française est encore capable de montrer l’exemple et de demander aux membres des Nations Unies l’application de l’Article 41 du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies.
• D’interdire tout commerce avec les pays ne respectant pas les résolutions de l’ONU.